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THEM ou le périple de 2 globes-trotteurs en herbe
2 décembre 2009

Week-end estival, pour un avant-goût de vacances

Comment fêter l'été cette année? Et bien, alors que la saison des pommes de terre va sonner le glas, notre long week-end de quatre jours inattendu pour cause de pluie dans les Tablelands nous a décidé : escapade découverte sur les traces du Captain Cook!

Jour 1 : KURANDA.

Petit village perché au-dessus de Cairns, entouré par la rainforest, cette bourgeade est surtout réputée pour ses marchés ouverts 7J/7. On n'a pas eu besoin de guide car c'est assez petit et surtout un peu trop touristique à notre goût. Cependant, on y a aimé sa gare déserte et son train original reliant la ville à Cairns (à découvrir en photo), son skyrail (funiculaire impressionnant puisqu'il traverse la forêt humide et qu'il est l'un des plus grands au monde avec ses 7.5 Km de long) à l'aspect d'oeufs comme on a chez nous en montagne ;-) et les abords de la rivière où la mangrove paisible flotte comme par enchantement, qui pourrait presque nous faire oublier la possible présence des crocodiles enfuis sous l'eau! La balade au coeur du Barron Gorge National Park était aussi à faire, on y a aimé la végétation, la faune et le spectacle qu'offraient les gigantesques cascades au bout du chemin. D'autre part, en retournant explorer les rues toujours bondées, on a rencontré sur notre chemin un gros gros lézard (il nous a même offert son plus beau sourire!!) et un serpent aperçu de loin autour du coup d'une dame travaillant au zoo (pour apâter les clients sans conteste!)... Chouette étape donc pour résumer! Depuis le temps où on voulait y aller mais où on n'avait pas pris le temps de s'arrêter une aprèm, avant de descendre les routes montagneuses en lacets qui rejoignent Cairns en trente minutes de mal de voiture... Merci de prendre place et d'attacher vos ceintures!

Jour 2 : De CAIRNS à CAPE TRIBULATION.

* Départ tôt le matin après avoir remodifié la voiture version 'maison'/camping-car.. CAIRNS d'abord pour un arrêt programmé aux heures d'ouverture dans un magasin de camping pour acheter ce qu'il nous manquait encore pour le voyage, c'est-à-dire lampe portative et rechargeable sur l'allume-cigare ainsi qu'un 'pit stop shelter', mot-à-mot 'abri de station-service', c'est en fait une avancée en toile de tente de type auvent à ventouser sur l'arrière de la voiture que l'on peut garder ouvert ou fermé et qui permet d'avoir un petit salon extérieur, avec accès direct sur la 'maison'... Peut-être pas bien clair, en tous les cas, on adhère car ça offre un espace supplémentaire... Vive le camping... Bref, on n'y est pas encore, vous le découvrirez en même temps sur les photos à venir en ligne!

* Conduite en douceur sur la Captain Cook Highway (puisque respectant les 100 km/h de limitation, autoroute quand tu nous brides!)... On passe les plages de la côte où nous nous étions déjà arrêtés (Holloway Beach, Palm Cove, ...) et on roule tranquillou en profitant du paysage... Suivant la carte, on arrive à Port Douglas... Ah PORT DOUGLAS!!! Cité balnéaire surnommée Port Dougie par tous -même nous!-, on avait hâte de la découvrir car tout le monde la loue! Et OK, là aussi, ils ont raison... Cette ville est magnifique, c'est vrai : pas très grande, avec un centre ville où se concentrent tous les restaurants, agences de plongée, pubs, magasins et boutiques chics de plage (cela nous rappelle un peu Noosa Heads, sauf qu'ici, les surfers sont absents!)... Une seule grande artère, comme dans presque chaque plan de ville modeste en taille... Le soleil nous invite à sourire et la chaleur (on a déjà gagné quelques degrés depuis les hauteurs!), bien là elle aussi nous fait dire qu'on doit profiter des tongs et des tissus légers! Malgré tout, si ses plages sont extraordinairement belles (sable fin blanc et cocotiers!) et rassurantes (filets anti-méduses pour apprécier sans malfaçon de l'océan azur!), il y a quand même un hic! Car, il faut le voir pour le croire mais on a compté pas moins de cinquante hôtels grand standing, campings luxe, demeures de villégiature, appartements vue mer en résidences supra côtées, ... Les 'accomodations' ne manquent pas à Port Dougie!!! On a donc eu de la chance de ne pas croiser de cars de touristes fortunés dans les rues et de trouver une table au bord de la plage pour pique-niquer le midi! Ah oui, et cela aurait été aussi dommage de louper l'un des 'spots' connus de la ville : la Saint Mary's on the Sea est une petite chapelle en bois blanc édifiée en 1911 et prétend au titre de la plus jolie église du Pays d'Oz! Ah bon... Mais deux ans d'attente minimum pour y célébrer son mariage, cela valait la peine d'aller vérifier par nous-même à quel point c'était magnifique (un peu loin mais pourquoi pas -lol!!). Décorée modestement mais à la vue époustoufflante depuis l'autel, une fenêtre plonge directement dans les eaux turquoises, de quoi se souvenir encore plus longtemps de ce jour particulier dans deux vies conjointes à jamais!

* Puis on se sépare un peu de la ville pour reprendre avec plaisir la ROUTE COTIERE qui nous offre encore un spectacle incomparable... Les couleurs se mêlent au sel marin que l'on sent dans nos narines, fenêtres grandes ouvertes, cheveux au vent, les palmiers sont présents à chaque mètre, les arrêts pour se gorger de la vue se multiplient, c'est difficile à expliquer à quel point on était à chaque seconde émerveillé par le paysage... Des paysages que l'on ne croise pas tous les jours, des paysages encore naturels, sans toits, sans atomes crochus, des décors parfaits, ne surtout rien changer... On essaie de se mettre dans la peau de ces explorateurs du XVIIIème, tel le Capitaine Cook, arrivant ici, pouvant aperçevoir depuis le pont de son navire de telles merveilles de la nature pour la première fois, ... Bon, Ok, maintenant il y a la route mais de tout ce qui nous entoure, c'est encore vierge, la région est comme immaculée, sa beauté est renversante... Les mots s'épuisent mais les ressources du paysage, elles, depuis des milliers d'années d'ailleurs, s'en trouvent inchangées! C'était comme magique, voler de joyau en joyau et pouvoir les contempler, c'était un privilège!!!

* Nous rejoignons ensuite MOSSMAN, elle aussi au coeur du tourbillon touristique, pour ne s'arrêter qu'aux Mossman Gorge. Long parcours aménagé dans la nature, nous arrivons sur des bassins d'eau cristalline où de nombreux baigneurs se rafraîchissent déjà (oups, on avait oublier les maillots!!) et où d'autres lézardent au soleil sur de gros rochers surplombant le milieu de la rivière qui dévale de part et d'autre à plus ou moins grand débit... Notez que cette gorge est toujours propriété aborigène, celle du peuple Kuku Yalanji ; les territoires aborigènes étant réduits aujourd'hui puisque le gouvernement leur ont racheté un paquet pour les reparquer ailleurs, il fallait tout de même le souligner car c'est important!!

* Roulons ensuite pour nous arrêter le temps de se dégourdir les jambes et de flâner dans une gallerie qui expose des objets en bois (travail remarquable) à DAINTREE VILLAGE. Nous y croisons quelques autres touristes, prenons une pause le long des embarcations qui partent pour des croisières d'une heure sur la rivière pour voir les crocodiles... Ce village, désert pendant la saison humide, éloigné un peu de tout car c'est une voie sans issue, est en fait bien connu car c'est le point de départ des excursions vers la spectaculaire zone du 'Wet Tropic World Heritage'... La Daintree Forest et ses alentours sont en effet inscrits au Patrimoine Mondial... Le climat y est tropical, la flore et la faune y sont omniprésents, la température est elle aussi des plus agréables, quoiqu'un peu humide, dans les 35°, ne soyons pas rabageois, c'était cool!!! Et voilà, notre périple reprend de plus belle...

* Nous nous engageons vers l'embarcadère du Daintree... La traversée en ferry pour atteindre l'autre berge de la Daintree River ne fut pas longue mais plutôt appréciable! Et là, nous y voici : 34km avant d'atteindre le CAPE TRIBULATION, le secteur est l'un des rares endroits au monde où la fôret tropicale rencontre la mer... Beauty, what else? A partir de ce point, il n'y a plus de barre pour le réseau téléphonique (et tant mieux, ça casserait le charme!), mais de la végétation à gogo, une route dessinée sinueusement avec un soupçon d'altitude et la mer que l'on aperçoit à quelques pas, avec ses plages désertes paradisiaques (si du moins vous prenez le courage de traverser la fôret touffue!!!! lol). Ici, l'électricité est synonyme de générateurs et le calme est de rigueur... Tout ce que l'on aime!!!

* Bon et bien avec tout ça déjà, on se dit qu'on a suffisamment vu de merveilles pour aujourd'hui et de toute façon, le soleil ne va pas tarder à descendre... Place donc au camping! Sachant aussi que camper dans un parc national n'est autorisé qu'à certaines conditions en Australie (avoir un permis pour la nuit sur une zone 'publique' ou dormir dans un terrain 'privé' mais dans les deux cas, il faut payer pour préserver l'habitat!!), et qu'ici il n'y en a pas non plus des masses de camping, on s'arrête au premier : pas grand monde, de l'herbe, des arbres, avec accès direct sur Myall Beach... Au CAPE TRIBULATION CAMPING, l'équipe de réception est en plus très courtoise et accueillante.. La région est éloignée de tout, mais ils savent tout de même conserver leur gaïété.. On choisit le site que l'on veut et l'on s'installe. Ah, trop top! Les pieds en éventail, on se prend une douche (car on en a bien besoin, même avec la clim que l'on met en route parfois!), on se promène sur la plage, on y croise coraux morts, coquillages et noix de coco au sol... On tâte rapido la température de l'eau (pffffffffffff, en plus, elle est grave chaude!!!) mais bon, petit travail sur soi car c'est trop frustrant de ne pas piquer une tête dans ce décor... Non, les cuboméduses et les crocos, c'est un réel fléau ; ne risquons pas notre vie pour une baignade, ... On a de quoi s'occuper : on prépare à manger, on joue, on écoute de la musique, on boit quelques verres, on rigole, on parle, on dort.... "Sweet dreams!!"

Jour 3 : De CAPE TRIBULATION à COOKTOWN.

* Le début de journée s'annonce sportif pour Pépin... Oui, car si l'envie vous vient comme nous de rallier Cooktown depuis Cape Trib directement, il vous faut absolument un 4X4... La spectaculaire route appelée la BLOOMFIELD TRACK n'est pas praticable par les deux roues motrices (les têtus que l'on croise malgré tout en van se retrouvent obligés de faire demi tour au premier croisement de rivière venu, eh oui, fallait respecter les panneaux ou acheter un cousin de Pépin-Oz!!!). Pépin et Bubulle ne font plus qu'un... Les montées sèches, les descentes abruptes, les passages de gué, les virolos serrés, il faut dire que c'est assez courant en forêt, mais tout de même! Et la vue, la vue!!! Entre le vert des feuilles et le bleu de l'océan que l'on distingue, c'est toute une gamme de plaisir ininterrompue! Là c'est pas 'Oh, Vu, j'l'avais pas vu!' comme dans cette pub au slogan mythique -ou alors sinon, faut être aveugle ou avoir trop de casse-yeux! lol- ; non, c'est bien plus que ça, c'est bien plus qu'une route! Elle mène d'ailleurs, en traversant la forêt, jusqu'à la communauté aborigène de Wujal Wujal, de l'autre côté de la Bloomfield River puis continue sur une cinquantaine de kilomètres (attention aux trous, obligé de repasser en 1ère parfois ;-)) sur lesquels plusieurs villages (cinq habitants à chaque fois tout au plus!!) ont toujours leur place....

* Et puis, après plusieurs heures de découverte dans les arbres (oui, une sorte d'accro-branches en voiture, c'est ça!), le premier arrêt intéressant nous est prescrit par notre soif : un bar!!! Le Lion's Den Hotel à HELENVALE est le seul à des encablures avant Cooktown, donc, on stoppe le moteur... Y'a déjà les habitués, sur la terrasse en rondins de bois dehors, avec leur barbe et leur bière, typique! On les salue, on entre. Et là, toujours aussi surnaturel parfois lorsque l'on rencontre de tels endroits : on ne peut s'empêcher de regarder partout! C'est un havre pour tous les voyageurs en recherche d'authenticité et pour les locaux en quête de tranquilité! Bières fraîches en main, une, deux gorgées, on s'avance en continuant d'observer... Y'a de tout et de partout : des anciens outils de travail de la mine qui se situait d'antan en face se trouvent maintenant en expo sur la poutre centrale, des billets de banque toujours punaisés aux murs de tôle de l'établissement, une petite pièce qui sert de musée aujourd'hui à l'arrière montre l'histoire de ce célèbre pub de brousse australien avec bocaux de serpents et nombre d'étranges reliques! Mais le plus curieux, peut-être le plus 'inopiné', c'est que chacun y a laissé sa trace : les mineurs ont commencé la légende en écrivant leur nom, la date et la somme d'argent qu'il leur restait (de sorte qu'ils sachent exactement combien ils pourraient dépenser à leur prochaine venue, pas bête!!) et tous les autres ont suivis, mineurs ou pas! Pas besoin de papier peint, les murs sont recouverts de mots, de dates, de noms, de dessins, de tags, de graffitis, de gribouillis, ... Des empreintes de gens à l'abri du temps, c'est plutôt original comme déco, on le recommande!!

* Nous rattrapons ensuite une route plus 'civilisée' et utilisée : la Cooktown Developmental Road, elle, est goudronnée! Direction COOKTOWN donc, dans la logique et l'attente d'arriver enfin à destination! Trente kilomètres et on y est, la ville est petite en fait, 2000 habitants! Toujours pas de réseau, toujours pas de baignade (l'Endeavour River paraît-il est infestée de crocos!), toujours pas la foule, on s'attendait à un peu plus de circulation! Enfin, l'intérêt du voyage, c'est pas tant l'endroit calme que le climat!! Il y fait bon vivre, hormis peut-être les habitants qui vous diront le contraire pendant la saison humide (car par fortes pluies, c'est vrai que c'est un peu plus encore coupé de tout et de tout le monde!)... Et après une promenade digestive d'après-midi (qui nous a appris que la ville fut la première colonie européenne du Queensland après que le Capitaine Cook y ait ancré son bateau en 1770 et que cette cité portuaire nouvellement construite fut une étape importante vers la Rivière Palmer qui abrita une brève ruée vers l'or), nous là, on cherche pas de l'or mais bien de la fraîcheur -quoique, si on tombe sur une pépite, on dira pas non, lol!-... Il nous faut un camping avec piscine! Trouvé!! Des glaçons feront-ils l'affaire? Pas assez, alors on s'installe vite et on va plonger... "Keep Cool" décidemment pour ces vacances improvisées!

Jour 4 : De COOKTOWN à EAST BARRON

* Après une soirée animée hier (le village dort en semaine et les gens se réveillent le week-end, on a eu droit à un concert surprise, pas au camping mais dans le pub d'en face, la distance n'était pas assez grande pour qu'on y échappe et finalement, la musique fait voyager aussi, alors!) et des voisins de tente sympathiques avec lesquels on a discuté, il faut émerger!!! La seule chose qui nous dit de ne pas sortir de la voiture, ce sont les 'sandflies' (= puces de sable)... On s'est déjà fait avoir à Bundaberg, on sait que ces petites bêtes pas plus grandes que la taille d'un moucheron délivrent des démangeaisons phénoménales, voire abominables (les moustiques à côté, c'est de la crème chantilly!)... M'enfin, c'est quand même pas pratique pour ranger tout le paquettage de camping, alors, faut y se lancer dans l'arène! Même avec manches longues et passe-montagnes, ces saletés trouvent encore le moyen de passer par la faille de tissu ou dans le pli de peau pour vous piquer!! En gros, ça pique en nombre, si le corps bouge, elles suivent, on ne peut rien faire contre elles, sauf déguerpir en vitesse (et c'est ce qu'on a fait!!!)... Ces vilaines piqûres ne sont après tout pas grand chose à côté du bon week-end que l'on passe mais il faut avouer qu'il y a de quoi devenir fou si aucun abri n'est visible à l'horizon!!! Allez, courage, quelques jours de grattage et on n'en parlera plus -sauf dans ce blog!!!

* La matinée commence donc au quart de tour. Levés, pas encore déjeuné (tant pis), on décide d'aller visiter la ville un peu plus. Passer par l'office du tourisme pour savoir quoi visiter nous semble une bonne idée. On monte au lookout, le belvédère de Grassy Hill, où on y admire la vue à 360° sur toute la ville en contrebas et sur la côte d'où l'on peut apercevoir Lizard Island au loin (si on nous avait dit plus tôt que cette île est le refuge de certaines stars voulant échapper aux paparrazis, on aurait pu revêtir nos costumes de détectives, tels les Hercule Poirot et Sherlock Holmes du bout du monde et vous faire la liste envieuse de ceux qu'on aurait eu la chance d'espionner -hihi!). On s'arrête un peu devant le phare de la colline (l'un des seuls que l'on ait rencontré jusqu'alors!) pour un cliché souvenir et on se laisse perdre de l'altitude.. Même que l'on va à quelques lieux sous terre, ou plutôt visiter ce qui est invisitable : un cimetière (ben quoi, le Père Lachaise à Paris est tout autant un lieu de croisade!)... Alors, aussi inhabituel que cela puisse paraître, le Cooktown Cemetery est un lieu où aller marcher devient un véritable parcours du combattant si l'on peut dire! On n'a pas été dérangé mais pourtant, y'avait du monde (lol en humour noir et sol majeur!!)... C'est immense, faut se déplacer des kilomètres entre les allées, qui ne sont pas vraiment alignées d'ailleurs, entre le côté catholique et celui judaïque, on trouve le quartier des rebelles et entre deux tombes musulmanes, on arrive du côté chinois! Les tombes du temps des premiers chercheurs d'or ne sont pas mélangées non plus aux plus récentes et on y trouve même un mausolée français, pour commémorer ces soldats de la marine tombés lors de la seconde guerre mondiale.. Quelques minutes de silence... On en ressort touché, forcément, et à la limite de la déshydratation (on n'aurait jamais pensé que ça puisse être si grand pour une si petite ville!!!). Par contre, l'aéroport de COOKTOWN au Nord est microscopique, lui! Et pourtant, y'a quand même plus de gens qui y viennent que de gens qui n'en sortent pas, mais bon, c'est comme ça! Un petit aéroport dans les tropiques, personne! Pas d'avion non plus, un comptoir vide, aucun bagage, c'est pas l'heure de pointe à l'embarcation!!! Allez, suffit pour aujourd'hui, faut penser à rentrer.. Dommage que l'on n'ait pu profiter d'un charter pour les Tablelands, car vu du ciel, Cooktown doit être également très beau!

* Alors voilà, faut pas qu'on rentre de nuit à cause des animaux qui gambadent sur la route lorsqu'il fait noir, donc il ne faut pas partir trop tard non plus! 450 bornes retour jusqu'à Cairns, via la route des terres, non pas celle de la côte, pour voir à quel point c'est différent...Environ cinq heures de paysages arides et secs, de terres plates, de troupeaux en semi-liberté et de collines de granit aux alentours des Black Mountains... Tout un programme que de s'être lancés sur ce trajet! Nous atteignons aussi pour la première fois des températures très chaudes : le mercure indique jusqu'à 40°!! On n'a pas été déçu du voyage!!!!!

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, jolie escapade une nouvelle fois! Et vous comprendrez mieux pourquoi l'idée de retourner travailler à l'ombre d'un shed pour retrier des patates ne nous a pas ravi beaucoup, même si ce n'est plus que pour une semaine ou deux!! On a encore plein de bleu dans les yeux (et plein de traces involontaires que laissent ces puces de sable sur la peau!), alors, ne gâchons pas tout à cause de notre impatience et faisons que ça dure!!!!

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